Richard Alvear - Publié le 13/09/2021

Medvedev brise le rêve de Djokovic !

La pression a été trop forte et Novak Djokovic (1er ATP) a craqué au pire des moments du tournoi alors que le Grand Chelem calendaire (ndlr, remporter les 4 titres du GC dans la même année) et le record de 21 titres en majeurs lui tendaient les bras. Le Serbe s'est donc incliné sèchement ce dimanche soir en finale de l'US Open face à un excellent Daniil Medvedev (2ème ATP) qui l'a emporté en 3 sets (6/4 6/4 6/4) et 2h15 de jeu. C'est à la fois logique et mérité pour le Russe qui disputait là sa 3ème finale en Grand Chelem, sa seconde à l'US Open, et qui voit se concrétiser tous ses progrès alors qu'il s'était déjà incliné de justesse en 2019 à NYC en 5 sets face à Rafael Nadal et cette année à l'Open d'Australie, face à Djokovic. Il faut dire aussi que le N°1 mondial a réalisé le pire de ses matchs depuis bien longtemps : pas en jambes, pas en ryhme, fébrile, avec un service déficient (ndlr, 54% de premières seulement), le Serbe a semblé clairement repris par l'enjeu ce qui l'a complètement inhibé.

Medvedev impérial

Rien à voir du côté du Russe qui a dominé de la tête et des épaules ce match en commettant relativement peu d'erreurs (ndlr, 31 fautes directes) et en prenant le jeu à son compte (ndlr, 38 coups gagnants contre 27 à son adversaire). Preuve de la fébrilité du Serbe, il se faisait breaker d'entrée (0/2) et n'allait plus être en mesure, déjà, de revenir dans ce 1er set. Bis repetita dans le second set où Djokovic concédait un nouveau break dans le 5ème jeu alors que, dans le même temps, Medvedev était intouchable sur ses jeux de service. Et puis, le N°1 mondial s'écroulait totalement en début de 3ème manche en étant breaké deux fois de suite pour se retrouver mené 1/5. Même si le Russe, fébrile au moment de conclure commettait une double faute et concédait un débreak, il concluait finalement à sa 3ème balle de match sur un service gagnant. Djokovic n'avait plus que ses yeux pour pleurer et constater son échec dans sa quête de Grand Chelem calendaire. En revanche, on doute peu qu'il puisse remporter un 21ème titre en majeurs.