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WTA

Richard Alvear - Publié le 20/11/2021

Toujours pas de nouvelles de Peng Shuaï

Chapô: 

Depuis le 2 novembre dernier, après avoir dénoncé un viol qui aurait été commis par l'ancien vice premier ministre chinois, la joueuse chinoise Peng Shuaï (ex- 14ème WTA ) n'a plus donné signe de vie. Malgré la mobilisation internationale, le monde se pose une seule question : #WHEREISPENGSHUAI (où est Peng Shuaï ?)

Depuis 18 jours, la Chinoise Peng Shuaï n'a plus donné signe de vie - © BPI - Icon Sport
Depuis 18 jours, la Chinoise Peng Shuaï n'a plus donné signe de vie - © BPI - Icon Sport

Cela fait maintenant 18 jours, depuis le 2 novembre très exactement, que la joueuse chinoise Peng Shuaï (35 ans, ex- 14ème WTA en simple et ex- N°1 mondiale de double) n'a plus donné signe de vie; Et l'inquiétude de monter. Cela depuis que la vainqueure en double de Roland Garros et Wimbledon a dénoncé sur le réseau social chinois Weibo, avoir été violée il y a trois ans par Zhang Gaoli (75 ans), ancien vice premier ministre et accessoirement haut dignitaire du Parti Communiste Chinois (PCC), un très proche du Président Xi Jinping. Vingt minutes après que la joueuse ait posté ce message, la censure chinoise est alors entrée en action; Non seulement toute trace du message a été effacée mais également toute information liée à Peng Shuaï sur le web de l'empire du milieu. Et beaucoup plus grave, plus aucune apparition de la joueuse, très probablement mise en résidence surveillée comme ce fut le cas récemment avec Jack Ma, fondateur d'Alibaba, ou encore de l'actrice Zhao Wei, qui, eux aussi avaient osé s'exprimer contre le régime chinois. Ce n'est que le 14 novembre que la WTA a réellement  commencé à s'émouvoir de cette disparition et à demander des explications par l'entremise de son président Steve Simon, notamment grâce à quelques "lanceurs d'alerte" comme Alizé Cornet. Puis la communauté du tennis, hommes et femmes confondus, sont montés au créneau à l'image de Novak Djokovic, de Serena Williams ou encore de Chris Evert. Enfin, l'ONU, un certains de pays et différentes ONG de défense des droits de l'homme, sans parler des médias du monde entier, se sont emparé de l'affaire. Devant, la pression, les autorités chinoises ont tenté d'éteindre l'incendie en diffusant un mail et des photos attribués à la joueuse mais sans duper personne. Pour le moment, la joueuse n'est pas toujours pas apparue "physiquement" et le monde se pose une seule question : #WhereisPenShuai (où est Peng Shuaï ?)