Septime Meunier - Publié le 24/05/2012

Monfils, un genou à terre

Gaël Monfils avait laissé planer le doute ce matin dans "L'Equipe". C'est désormais une certitude, il ne participera pas aux Internationaux de France 2012 dont le premier tour débute dimanche. Les organisateurs de Roland Garros ont confirmé son absence jeudi après-midi, en raison d'une blessure au genou. Il sera remplacé dans le tableau principal par un "lucky-loser" issu des qualifications. Le Français, quart-de-finaliste Porte d'Auteuil l'an passé, doit observer une période de repos d'au moins trois semaines. Une décision logique au vu de l'état de son genou, qui le fait souffrir depuis des mois.

Son tournoi préféré

Couplé au manque d'entrainement, les chances de Monfils de bien figurer durant cette quinzaine semblaient minces, quant bien même il soit coutumier des bonnes performances à Roland-Garros en arrivant sans préparation réelle, comme ce fut le cas lors de précédentes éditions. Le meilleur joueur français sur terre n'avait sans doute pas le choix d'un point de vue physique pour avoir pris cette décision. L'étape française du Grand Chelem lui réussit en effet souvent bien, comme lorsqu'il atteint les demi-finales en 2008. Et il était assuré de faire partie des douze premières têtes de série et donc ainsi d'éviter un membre du Top Four avant les quarts.

Attention au classement

La saison 2012 s'apparente jusqu'à présent à un long chemin de croix pour le Parisien. S'il a atteint la finale à Doha puis Montpellier, le reste du temps le joueur de 25 ans a enchainé les pépins de toutes sortes. Ainsi de la blessure aux abdominaux qui l'a privé du quart de finale de Coupe Davis à Monte-Carlo face aux Etats-Unis. Il y eut aussi l'épisode du virus qui le mis hors d'état de concourir à Indian Wells. Ce forfait à Roland-Garros va avoir des conséquences sévères sur son classement car le treizième mondial va perdre les points acquis l'an dernier avec son parcours jusqu'en quarts. Sa défaite en deux sets contre le qualifié Brian Baker à Nice mercredi n'était donc pas un accident mais bien le révélateur de la gravité de son état, comme il l'avait d'ailleurs confié à la presse. Ce n'est donc pas cette année qu'il réalisera son grand rêve de succéder à Yannick Noah, vainqueur en 1983. Monfils n'était pas né...