Errani Sara

Passionnée de football, de natation et d’athlétisme dès sa plus tendre enfance, Sara Errani fait ses premiers dans le monde du tennis à 5 ans. A 12 ans, la jeune fille représentait déjà son pays lors d’un tournoi international à Auray (France). Peu de temps après, elle rejoint la très convoitée Nick Bolletieri Tennis Academy en Floride pendant dix mois. Trois années passent avant qu’elle devienne la meilleure joueuse italienne des moins 18 ans. Dotée d’un jeu tout en toucher et d’une rapidité de déplacement exceptionnelle, la petite taille de l’Italienne repousse pourtant les agents et les entraîneurs qui ne lui donnent pas le soutien nécessaire pour l’aider à entrer sur le circuit professionnel. C’est pourquoi à 17 ans, Errani décide de partir en Espagne. Une nouvelle étape qui lui permet de décrocher ses premiers tournois ITF à Melilla (2005) et Galatina (2007).

Une carrière qui décolle en 2012

En 2008, elle s’impose pour la première fois de sa carrière dans un tournoi WTA à Palerme d’abord, puis à Portoroz. Mais Sara Errani connaît son véritable coup d’éclat en 2012 grâce à ses victoires à Acapulco, Barcelone, Budapest et son incroyable parcours à Roland Garros où elle ne s’incline qu’en finale de Roland Garros face à Maria Sharapova. Elle remporte un peu plus tard le tournoi de Palerme, chez elle. Après un Open d'Australie décevant, elle fait un beau parcours à Roland Garros en atteignant le dernier carré mais s'incline ensuite au premier tour de Wimbledon. En 2013, la native de Bologne a disputé trois finales (Open GDF-SUEZ, Dubai et Palerme) et a remporté le tournoi d'Acapulco. Associée à Roberta Vinci en double, les deux Italiennes sont actuellement n°1 mondiales. En 2014, elle s'incline de nouveau en finale à l'Open GDF-SUEZ début février, avant d'atteindre les demies à Stuttgart en avril et la finale à Rome en mai, battue par Serena Williams. Demi-finaliste l'année dernière à Roland-Garros, elle s'arrête cette fois-ci en quart de finale.  Même son de cloche à l'US Open où elle s'arrête en Quart de finale après sa défaite face à Caroline Wozniacki. L'Italienne conclût son année sur deux défaites au 1er tour à Pékin et Tokyo. Une fin de saison difficile pour elle qui termine son année sans titre à la 14ème rang WTA loin du top 10 qu'elle occupait les deux saisons précédentes. En 2015, avec la formation italienne, Errani est éliminée à Genes au premier tour de la Fed Cup face à la France après avoir mené 2/0 dans cette rencontre. Quelques semaines plus tard, Errani remporte le tournoi de Rio de Janeiro sur terre battue face à la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova. Auteure d'un début de saison très moyen sur dur, l'Italienne retrouve des sensations sur terre battue. Outre ce titre à Rio de Janeiro, elle signe deux 1/4 de finale à Charleston et Stuttgart mais surtout un 1/4 de finale inattendu à Roland Garros où elle s'incline seulement contre la future lauréate, Serena Williams. Mais sa défaite un mois plus tard au 2ème tour de Wimbledon face la 82ème mondiale Aleksandra Krunic vient casser cette dynamique. Les premières semaines de l'année 2016 ont été délicates pour l'Italienne avec notamment une élimination dès le 1er tour de l'Open d'Australie face à Margarita Gasparyan (47ème WTA). Errani a su tirer parti de ses défaites successives pour s'imposer au tournoi de Dubaï en étrillant en finale Barbora Strycova (6/0 6/2). Depuis cette victoire, elle est retombée dans ses travers, enchaînant les prestations décevantes.

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