Jaziri Malek

C’est avec le rêve de pouvoir un jour jouer à Roland Garros que Malek Jaziri a commencé le tennis. Ce remarquable joueur a rapidement surpris avec son jeu agressif de fond de court, son puissant service et son coup droit foudroyant qui lui ont valu le surnom de « David Nalbandian Tunisien ». Excellent joueur de terre battue, c’est grâce à la Fondation Grand Chelem et l’ITF que le jeune homme a pu voyager en Europe. Un évènement qui lui permet de s’entrainer deux ans à Barcelone et d’améliorer considérablement son jeu sur la surface ocre. En 2000, Malek Jaziri intègre l’équipe tunisienne de Coupe Davis mais la compétition sur le circuit professionnel est rude et le Tunisien a du mal à confirmer. Vainqueur de neufs Futures et d’un Challenger à Genève, le 70ème mondial n’a encore jamais remporté de tournoi ATP. Mais en 2012, lors des Internationaux de France, le natif de Bizerte réalise un incroyable parcours en atteignant le 2ème tour où il s’incline face à Marcel Granollers après avoir obtenu deux balles de match (6/7(1), 6/3, 1/6, 6/3, 5/7). C'est cette année qu'il atteint les demi- finale du tournoi ATP de Moscou, la meilleure performance du tennis tunisien. En 2013, à Dubaï, il fait l'exploit d'arracher un set à sa majesté Roger Federer, même s'il s'incline au final. Mais, sa saison est marqué par une bien triste affaire. Ami et coéquipier au club de Sarcelles avec l'Israélien Amir Weintraub, le gouvernement tunisien l'interdit de l'affronter au Challenger de Tachkent en raison de sa nationalité, créeant de nombreuses réactions négatives du monde du tennis.

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