Lu Yen-Hsun

Peu connu du grand public, Yen-Hsun Lu fait pourtant parti des 100 premiers mondiaux depuis 2010. Neuf ans plus tôt, il effectuait ses premiers pas sur le circuit professionnel. Mais la même année, le père du jeune homme disparaît victime d’une crise cardiaque. Un drame qui a amené Lu à s’éloigner du tennis pendant un temps alors qu’il brillait sur le circuit Junior. Et c’est grâce au souvenir de son père qui lui avait un jour dit qu’il rêvait de le voir jouer Wimbledon que ce Taïwanais est retourné sur les courts. Sa passion s’est cependant vite transformée en mission pour aider financièrement sa famille. Mais à cause d’une mauvaise préparation physique lors de sa jeunesse, le corps de Lu a du mal à tenir la cadence infernale du circuit professionnel. Souvent blessé, son ascension dans le classement mondial se fait attendre. Il brille cependant par à-coups lors de grands rendez-vous comme sa victoire sur Andy Murray aux Jeux Olympiques de Pekin en 2008 et surtout celle sur Andy Roddick à Wimbledon en 2010. Il devient ainsi le premier Taipei chinois en quart de finale de Grand Chelem et connaît ainsi le meilleur classement de sa carrière en se hissant au 33ème rang mondial. De 2011 à 2013, Lu n'arrive toujours pas à réellement s'imposer sur le circuit ATP s'arrêtant à chaque fois en quart. Il accumule cependant les titres en Challenger (Ningbo et Séoul en 2011, Singapour, Shanghaï et encore une fois Séoul en 2012, Pekin et Kaohsiung en 2013). Il compte ainsi 20 victoires sur le tournoi secondaire. En 2014, Lu est à deux doigts de toucher le graal à Aukland mais perd en finale face à John Isner après deux jeux décisifs. Il s'incline ensuite au deuxième tour de l'Open d'Australie puis au premier tour de Roland-Garros. 

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